Allez-vous changer juste parce que nous vous demandons de le faire ?
Utiliser rationnellement vos ressources pour maximiser vos résultats
Vous voulez conserver la nature, protéger un parc ou susciter un comportement vert. Votre argent, votre temps et votre énergie sont limités. Comment pouvez-vous maximiser les résultats de vos efforts de communication ?
Eviter l’échec de la communication
Les gens utilisent souvent la communication pour changer les comportements vers un développement durable. Mais la communication n’arrive jamais à influencer les comportements. Pire encore, dans certains cas, les conflits augmentent. Les groupes concernés deviennent hostiles. Comment pouvez-vous éviter la résistance au changement ?
- En comprenant comment marche la communication.
- En connaissant les causes de l’échec de votre communication.
- En utilisant les connaissances et les outils disponibles pour élaborer votre stratégie, votre plan et vos actions de communication.
Connaître les cinq principales raisons de l’échec répété de la communication
1. Négliger de concevoir une stratégie
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What is strategy?
Strategy is not a plan to implement. Strategy is a three-fold skill set you learn along the road towards desired results. How do you learn these skills? By...
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Si vous ne vous forcez pas consciencieusement à être stratégique, vous ne le serez jamais. Ce n’est pas stratégique de fixer des objectifs irréalistes. C’est par contre stratégique d’avoir une idée claire de là où vous voulez aller et de comment vous pouvez y arriver. Nous n’analysons pas souvent ce que nous voulons réaliser, comment réaliser cela de la manière la plus efficace et le répartir sur des étapes faisables. Le résultat est que nous choisissons de mauvaises actions au mauvais moment et au mauvais endroit. Il est évident que cela ne peut que nous conduire à la catastrophe.
2. Négliger les parties prenantes
Les problèmes environnementaux sont souvent complexes. Ils concernent beaucoup de parties prenantes. Les communautés locales, le gouvernement, les secteurs des transports, du tourisme, de l’agriculture etc. Chaque groupe a son propre agenda. Leurs points de vue diffèrent. Ils tiennent différents langages. Pour atteindre vos objectifs, vous devez impliquer les parties prenantes de vos projets et intégrer vos actions dans leur agenda !
3. Mal comprendre les comportements
Les comportements actuels ont des avantages pour les populations. Les comportements nouveaux exigent souvent de rompre avec les habitudes. Beaucoup d’actions ne sont pas basées sur la raison mais sont plutôt induites par les émotions. Dans ce cas, l’information reste inefficace. Allez-vous changer juste parce que nous vous demandons de le faire ? Ou parce que nous vous présentons des faits et des chiffres ? Probablement non !
4. Surestimer le pouvoir de la communication
Nous sommes des êtres sociaux. La pression exercée par les pairs est une forte cause de nos comportements. Que pensent mes amis quand ils me voient aller à la bicyclette au lieu de conduire une voiture ? Les infrastructures, les règles et la législation, les coûts et les avantages : ce sont là d’autres facteurs qui influencent les comportements. Souvent, la communication ne suffit pour changer les comportements.
LISTE DE CONTROLE
Pour communiquer efficacement, vous devez :
- Préparer une stratégie
- Comprendre les publics cibles & les parties prenantes
- Connaître les obstacles à la communication
- Estimer le pouvoir de la communication
- Combiner la communication avec d’autres interventions
- Faire équipe avec les parties prenantes
5. Négliger les obstacles à la communication
Vous expliquez à un chasseur dans le parc à quel point il est important de protéger ce lieu. Est-ce que ce chasseur vous a écouté ou bien pensait-il à ses problèmes de foyer ou à comment avoir suffisamment de nourriture pendant que vous parliez ? Si le chasseur a écouté, vous a-t-il compris (e) ?
Est-il d’accord avec vous ? Et est-il disposé à arrêter de chasser de la manière dont il l’a toujours fait, dont son père et son grand-père chassaient ?
Boč est un beau parc naturel en Slovénie. Des plantes rares y poussent sur des prairies montagneuses. La plus typique d’entre elles, est la fameuse anémone Pulsatilla grandis. Elle fleurit au début du printemps.