NOTRE CAS DE SIMONA : Comprendre les publics cibles en écoutant sans envoyer des messages

Les visiteurs de la fête du 1er mai conduisaient et garaient leurs voitures sur le site Natura 2000 et s’amusaient même à faire de la moto-cross. Simona a essayé de les influencer en envoyant des messages. Simona a-t-elle compris ses publics cibles ? Non !

Ensuite, Simona a parlé ouvertement et librement avec les visiteurs. Sans imposer ses points de vue, en posant tout simplement des questions et en écoutant. Elle comprend mieux maintenant ce qu’ils aiment dans les festivités du 1er mai :

‘-c’est amusant et facile, il vous suffit juste de conduire votre voiture sur les prairies du site Natura 2000 et de dresser votre tente !’

‘-cela nous donne un statut, nous racontons avec fierté à nos collègues les célébrations et notre voyage pour le camping’

‘-nos amis et nos familles célèbrent le 1er mai également, nous ressemblerions à des idiots si nous ne nous y joignions pas à cause de quelques fleurs’

‘-nos parents et grands-parents fêtaient aussi le 1er mai sur les mêmes prairies’

Mais Simona a également trouvé que beaucoup de visiteurs n’étaient pas contents de la manière de l’allure que prenaient les festivités au fil des années: ‘les familles ayant des enfants s’amusaient moins et profitaient moins de la nature à cause du chaos, de la circulation, du bruit et de l’alcool’.
Qu’en-est-il des croyances et des attitudes ?

-Ses publics cibles ont entendu et compris le message selon lequel leurs comportements causaient des dégâts à la nature. Mais ils n’étaient pas d’accord. Si cela était vrai, pourquoi la police ou la mairie ne les a pas empêchés de le faire? Et chaque année l’anémone Pulsatilla Grandis fleurissait de nouveau.

-Ils avaient des sentiments positifs à l’égard de la nature. Mais s’ils devaient choisir entre la nature et la fête du 1er mai, ils choisiraient alors la fête. Leur attitude envers l’abandon de la célébration du 1er mai était extrêmement négative.

Simona a maintenant compris ses publics cibles. Simona savait maintenant qu’elle ne pourrait jamais gagner la course entre la célébration du 1er mai et la nature. Envoyer des messages avec des brochures, donner des conférences et sensibiliser n’étaient pas suffisants. Elle ne pourrait atteindre son but qu’en fournissant une alternative pour célébrer le 1er mai combinée avec la communication. Ses publics cibles n’étaient pas du tout disposés à abandonner ces festivités.
La conclusion de Simona après avoir compris ses publics cibles : ‘Le 1er mai doit être une fête de la nature et des personnes !’